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Les grandes tendances RSE à suivre en 2025

En 2025, la RSE entre dans une nouvelle phase de maturité. Si le volet environnemental reste au cœur des priorités, il ne peut plus se limiter à la réduction.

  • Prendre en compte d'autres objectifs environnementaux que le carbone

  • S'adapter aux changements climatiques

  • Se préparer au rapport de durabilité et éléments de preuves Tour d'horizon des éléments clés concernant la RSE en 2025.





1. Aller au-delà du carbone : une vision globale de l’environnement

Le carbone a longtemps été l’unité de mesure privilégiée en RSE. Pourquoi ? Parce qu’il est quantifiable, universellement reconnu, et scientifiquement encadré. Cependant, cette « vision tunnel carbone » tend à occulter d’autres dimensions environnementales essentielles, comme la gestion de l’eau, la pollution ou la préservation des ressources naturelles.


En 2025, les entreprises doivent élargir leur champ d’action :

  • L’eau : Ressource vitale, elle devient un enjeu majeur face aux risques climatiques (inondations, sécheresses).

  • La biodiversité : La loi pour la reconquête de la biodiversité impose une absence de perte nette via la séquence ERC (Éviter, Réduire, Compenser). Les entreprises qui possèdent des terrains, comme des sites industriels ou des bureaux avec des espaces extérieurs, ont un rôle clé dans la préservation de la biodiversité.


    2. Adaptation au changement climatique : un levier stratégique

    L’adaptation climatique n’est plus une simple gestion des risques. Elle devient une approche structurelle et opérationnelle, indispensable pour anticiper les crises et sécuriser les chaînes de valeur.

    Une méthodologie basée sur le terrain :

    • Départ des données informelles : Les informations clés viennent souvent du terrain : "cette machine surchauffe en cas de canicule", "cette zone est sujette aux inondations".

    • Cartographie des vulnérabilités : Identifier les points critiques dans la chaîne d’approvisionnement et y apporter des solutions résilientes.

    • Transparence requise : Les entreprises doivent reconnaître leurs vulnérabilités pour mieux les traiter. Outils en 2025 : L’ADEME prévoit en mars 2025 le lancement d’outils open source comme la plateforme Facili-Tacct, qui aidera les entreprises et territoires à diagnostiquer leurs vulnérabilités climatiques.

      Pourquoi c’est essentiel : Les records climatiques de 2024 ont montré que les entreprises résilientes sont mieux armées pour continuer leurs activités tout en protégeant leurs employés et leurs infrastructures.


    3. CSRD : La transparence renforcée pour un impact crédible

    Avec l’élargissement de la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les entreprises de plus de 250 employés doivent, dès 2025, fournir un reporting extra-financier plus détaillé.

    Ce que cela implique :

    • Double matérialité : Les entreprises doivent démontrer :

      • Leur exposition aux risques environnementaux et sociaux (matérialité financière).

      • Leur impact sur la société et l’environnement (matérialité d’impact).

    • Des preuves solides : Qu’il s’agisse de financement, de conformité réglementaire ou de transparence envers les investisseurs, les entreprises doivent prouver leurs engagements à travers des indicateurs clairs et mesurables.


    Défi majeur : Ne pas attendre des résultats parfaits mais démontrer une démarche structurée, avec des stratégies et objectifs clairement définis.


    Pourquoi c’est crucial : La CSRD pousse les entreprises à être crédibles et alignées avec les attentes des parties prenantes. Cela renforce la confiance et attire des investisseurs engagés. Pour les entreprises de taille plus petites qui ne sont pas concernées par la CSRD, il s'agit d'anticiper l'effet domino qui touchera toute la chaine de valeur, créant ainsi une opportunité pour les prestataires qui seront préparés. De manière plus large, des critères RSE seront toujours plus demandés pour l'accès au prêt, aux appel d'offres. La RSE en 2025, un levier stratégique incontournable

    En 2025, les entreprises doivent aller au-delà des simples actions isolées pour intégrer la RSE comme une partie intégrante de leur stratégie globale.

    Les entreprises qui réussiront ce tournant ne seront pas seulement conformes, elles seront aussi plus attractives, résilientes et prêtes pour l’avenir. 🌿

 
 
 

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© 2023 Marion Lainé

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